Le moment de l’annonce d’un licenciement crée souvent un effet de sidération. Même lorsque l’employé pressent que « quelque chose se trame », la confirmation de la perte d’emploi agit comme un choc réel. Certains restent silencieux, d’autres posent des questions mécaniques, certains semblent détachés, d’autres figés ou confus. Le choc n’a pas une seule forme, mais il a un point commun : il bloque temporairement la capacité de traiter l’information.
Pour un gestionnaire, cette réaction peut être déstabilisante. On se retrouve face à une personne qui semble en pause, incapable de réagir, ou qui répète les mêmes questions sans enregistrer les réponses. On veut bien faire, mais on ne veut pas surcharger, brusquer, ou dire quelque chose qui serait retenu de travers.
C’est précisément dans ces moments que le modèle d’accompagnement de Leduc RH prend tout son sens. Un coach expérimenté est présent sur place lors de l’annonce, puis assure un suivi de bienveillance structuré dans les 24 à 48 heures, permettant à l’employé de sortir du choc et de reprendre progressivement ses repères. Ce dispositif allège considérablement la charge du gestionnaire et contribue à une transition plus humaine.
Ce billet offre des repères clairs pour intervenir devant un employé en état de choc après un licenciement.
Le choc n’est pas un signe de fragilité. Il s’agit d’un mécanisme normal lorsqu’un événement inattendu vient bousculer un repère fondamental : la stabilité professionnelle.
Le gestionnaire n’a pas à interpréter ces comportements. Le choc n’est ni un jugement, ni un reproche, ni une réaction rationnelle. C’est un moment d’arrêt.
Le coach de Leduc RH présent à l’annonce est formé pour reconnaître ces signes et intervenir de manière adaptée dès les premières minutes.
Lorsqu’un employé est sous le choc, ce qui aide le plus n’est pas la quantité d’explications, mais la qualité de la présence. La posture du gestionnaire doit être calme, posée, structurée et non bavarde. Les phrases doivent être courtes et permettre à l’employé de respirer l’information.
Par exemple :
« Je comprends que c’est beaucoup d’information en peu de temps. Nous allons prendre un moment. »
« Le coach de Leduc RH va te rencontrer juste après. Il pourra t’accompagner à ton rythme. »
L’objectif n’est pas de « briser » le choc, mais d’offrir un environnement stable.
Plus on parle à une personne en état de choc, moins elle retient l’essentiel. Le gestionnaire doit donc éviter :
Ce n’est pas le moment de tout dire. C’est le moment de dire juste. Voici une façon efficace de transmettre uniquement l’essentiel :
« Je vais t’expliquer les informations principales, puis tu rencontreras le coach de Leduc RH qui pourra t’aider à clarifier tout ça à ton rythme. »
La présence d’un coach Leduc RH le jour même est un atout majeur dans les situations de choc. Dès que le gestionnaire constate que l’employé ne réagit plus ou semble déconnecté, le coach peut :
Le gestionnaire peut faire le pont ainsi :
« Je vois que c’est beaucoup pour toi en ce moment. Le coach de Leduc RH va te rencontrer dans quelques minutes, il va t’aider à reprendre ton souffle et répondre à tes questions plus calmement. »
Dans le choc, la mémoire immédiate est altérée. L’employé peut demander plusieurs fois la même information.
Le gestionnaire ne doit ni s’irriter ni reformuler toute l’histoire. Il suffit de répéter calmement les trois repères clés :
Ce cadrage simple est ce qui sera retenu.
Même bien intentionnées, certaines formulations peuvent intensifier la détresse :
Le choc n’est pas un moment pour rationaliser. Le gestionnaire doit rester dans l’ici et maintenant :
« On va avancer une étape à la fois. Le coach est là pour t’accompagner. »
Le choc ne disparaît pas le jour même. Il se résorbe dans les 24–72 heures.
C’est pourquoi Leduc RH effectue systématiquement un suivi de bienveillance dans les 24 à 48 heures.
Ce suivi permet de :
Le gestionnaire peut nommer cette étape sans mettre de pression :
« Le coach va te rejoindre d’ici un jour ou deux pour voir comment tu vas et t’accompagner dans la suite. Tu vas avancer à ton rythme. »
Ce suivi crée une continuité essentielle entre l’annonce et le début réel de la transition.
Face au choc, le gestionnaire n’a pas à « régler » la réaction de l’employé.
Leduc RH assure ensuite la continuité de l’accompagnement, permettant à l’employé de sortir progressivement du choc et d’entamer sa transition sur des bases solides, humaines et réalistes.