Un préavis de départ signifie le délai que doit respecter un employé lorsqu’il annonce sa démission à son employeur. Il s’agit d’un geste de respect professionnel qui permet à l’employeur de se préparer au départ, d’organiser la relève et de limiter les impacts sur les opérations.
Au Québec, aucun délai précis n’est imposé par la Loi sur les normes du travail, mais le Code civil du Québec prévoit qu’un salarié doit aviser son employeur dans un délai raisonnable. Ce délai dépend du poste, du secteur d’activité et du contexte du départ.
Oui, mais de façon souple. L’article 2091 du Code civil indique que « le salarié peut résilier unilatéralement le contrat de travail à durée indéterminée, mais il doit donner un avis raisonnable. »
Cela signifie que l’employé n’est pas tenu de rester un certain nombre de semaines, mais qu’il doit agir de bonne foi, en permettant une transition adéquate. Dans certains cas, l’absence de préavis peut être interprétée comme un geste déloyal, et entraîner des conséquences légales, notamment si l’employé occupe un poste stratégique.
Il n’existe pas de règle universelle, mais voici ce qui est généralement attendu :
Ces durées peuvent aussi être précisées dans un contrat de travail, une politique RH ou une convention collective.
Oui. L’employeur peut décider de libérer l’employé immédiatement, sans lui faire effectuer son préavis, surtout si le contexte est tendu ou si le poste est sensible. Toutefois, dans ce cas, l’employé doit tout de même recevoir son salaire pour les jours travaillés, et parfois une indemnité équivalente si un contrat le prévoit.
À ne pas confondre : le préavis de départ est donné par l’employé, tandis que le préavis de licenciement est une obligation de l’employeur lorsqu’il met fin à l’emploi sans motif disciplinaire. Les deux répondent à des logiques différentes, mais visent le même objectif : permettre une transition professionnelle respectueuse.
Le préavis de départ signifie le délai raisonnable que doit respecter un employé pour informer son employeur de sa démission. Il n’est pas fixé par la Loi, mais découle du principe de bonne foi. En général, un délai de 1 à 4 semaines est considéré comme acceptable, selon le poste occupé. Offrir un préavis, c’est aussi préserver sa réputation professionnelle.
avis important - Les contenus présentés dans cet article sont fournis à titre informatif seulement. Ils ne constituent ni un avis juridique, ni un avis professionnel personnalisé. Chaque situation de gestion ou de fin d’emploi peut comporter des particularités. Nous recommandons de consulter un avocat, un conseiller juridique ou un professionnel RH qualifié avant de prendre une décision.