Lorsque vient le moment de procéder à des licenciements, les gestionnaires se retrouvent souvent en première ligne. Ils sont à la fois porteurs de messages sensibles, accompagnateurs des équipes, et souvent eux-mêmes impactés émotionnellement par la décision. Voici un survol des questions les plus fréquentes que se posent les gestionnaires dans ces moments clés — ainsi que quelques repères pour y voir plus clair.
1. Comment annoncer un licenciement de manière humaine et professionnelle ?
La qualité de l’annonce joue un rôle majeur dans l’expérience vécue par la personne concernée. Un gestionnaire bien préparé doit pouvoir expliquer les raisons de la décision avec transparence, dans les limites permises par l’organisation. Il importe aussi de faire preuve d’écoute et d’empathie, de présenter clairement les détails logistiques (comme la date de fin d’emploi ou le retour du matériel), et de nommer les ressources offertes à la personne touchée, comme un programme de transition de carrière. Leduc RH aide les gestionnaires à préparer ces conversations avec justesse et calme, dans le respect de la personne.
2. Que dois-je dire aux membres de l’équipe qui restent ?
Après une annonce de licenciement, les gestionnaires doivent rapidement s’adresser au reste de l’équipe. Plusieurs se demandent ce qu’ils peuvent ou non partager sur les raisons du départ, comment maintenir la confiance et la motivation, ou encore s’ils doivent répondre à toutes les questions, même en l’absence de réponses claires. Il est essentiel d’assurer une communication honnête, cohérente et continue, tout en validant les émotions vécues. Cette posture aide à reconstruire un climat de sécurité psychologique.
3. Comment gérer mes propres émotions dans ce contexte ?
Les gestionnaires ne sont pas que des messagers — ils sont aussi humains. Certains ressentent de la tristesse, de la culpabilité ou du stress. D’autres vivent un inconfort éthique. Reconnaître ses propres émotions est la première étape pour agir avec authenticité. Il est souvent aidant de trouver un espace de discussion confidentiel, comme du coaching, d’échanger avec ses pairs, ou de demander du soutien aux RH ou à la direction.
4. Comment éviter une perte d’engagement après les licenciements ?
L’un des effets secondaires fréquents des licenciements est le « syndrome du survivant » : une baisse de mobilisation chez les employés qui restent. Pour contrer cette tendance, le gestionnaire peut réaffirmer les objectifs et la mission de l’équipe, offrir des gestes concrets de reconnaissance, clarifier les rôles et les priorités, et encourager la discussion continue. Ces actions, même simples, contribuent à maintenir le lien et à restaurer la confiance.
5. Que puis-je faire pour accompagner la suite de manière constructive ?
Le rôle du gestionnaire ne s’arrête pas à l’annonce. Il se poursuit dans les jours, les semaines — parfois les mois — qui suivent. Il peut être pertinent de planifier des suivis individuels ou en équipe, de participer activement à l’intégration de nouveaux rôles ou à la mise en place d’une nouvelle structure, et de contribuer à la mobilisation continue des équipes. Ce sont des gestes qui permettent de relancer une dynamique de collaboration saine et alignée avec les nouvelles réalités de l’organisation.
Conclusion
Il n’y a pas de formule parfaite pour vivre un licenciement, mais il y a des façons plus humaines, plus réfléchies, et plus soutenantes de le traverser. Leduc RH accompagne, avant, pendant et après, pour que les gestionnaires puissent intervenir avec cohérence et leadership.